Révéler le métier par son récit

La démarche de la Compagnie Pourquoi se lever le matin ! fait école

L’association française de communication interne (Afci) https://www.afci.asso.fr/ qui réunit les communicants internes de nombreuses entreprises françaises vient de démarrer un atelier visant à collecter des récits de métiers de ses adhérents. Vincent Brulois, administrateur de l’Afci, présente ici la méthode de recueil et de production des récits de métier de communicants. Elle est basée sur la méthode mise au point par La Compagnie Pourquoi se lever le matin !


Dans le but de mettre au jour et en même temps de comprendre l’évolution de la communication interne et de ceux et celles qui en font leur métier, l’Afci a démarré un atelier nommé Récits de métier. Son objectif est clair, sa méthode simple. Il s’agit d’entrer dans le métier et de révéler ce que signifie travailler en communication interne. Pour ce faire, les communicantes et les communicants sont sollicités. Il s’agit de recueillir leur parole, puis de la mettre en texte. Avec leur aide, nous obtenons un récit co-construit, un récit de métier qui a leur approbation.
Cet atelier a un triple objectif. Pour le communicant qui témoigne, il permet de parler de son travail à la première personne – je –, d’en dire le concret, de faire apparaître la matière qui résiste et la façon dont il ou elle travaille pour tenir son rôle, pour mener à bien sa mission. En fin de compte, cette parole livrée doit permettre de montrer ce qui l’engage dans son activité. Pour le lecteur, le récit doit permettre d’entrer de plain-pied dans le quotidien professionnel, de saisir au plus près l’activité. Pour l’Afci enfin, ce récit est une façon de raconter le travail en communication interne non pas hors sol mais en situation, c’est-à-dire par le terrain et la voix de ceux qui l’exercent. Il doit permettre d’obtenir un ensemble de récits subjectifs, c’est-à-dire partiels et partiaux, mais qui, mis bout à bout, peuvent rendre visible le travail réel, faire émerger la personne (le sujet) derrière le praticien (l’acteur).
Bref, faire parler, écouter la parole, entendre les mots, les mettre en phrases et trouver un fil rouge ou une rythmique pour faire récit, tels sont les objectifs de cet atelier. Notre volonté est que le texte obtenu transmette tout à la fois information et émotion. Notre volonté est que le récit permette de « faire parler le travail », qu’il fasse émerger l’image réelle du métier.

Quatre premiers récits ont été publiés sur le site de l’Afci, d’autres suivront. Allez-y de notre part pour y lire les récits de Marine, Christine, Paul et Anaïs

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