Les dernières nouvelles de la Compagnie – nov./déc. 2024

De nouveaux récits, travail et numérique, l’actu du projet Travail et Territoire à St Nazaire, le travail en débat… on vous dit tout

Nous vous annoncions, le 17 octobre, ce nouveau projet de la Compagnie.
IA : deux lettres qui suscitent intérêt, voire fascination, autant que peurs et suspicions. Machines génératrices de textes, d’images, de sons, ou de lignes de code, systèmes de tri et d’analyse de données, de diagnostic médical ou technologique, de pilotage de robots ou d’usines entières, elles s’invitent aujourd’hui au travail. Elles déferlent de plus en plus vite, dans tous les corps de métier ou presque. Mais que changent-elles concrètement dans l’exercice de son activité ? Lire la suite

« Un métier qui évolue, des poulies au joystick… et tac ». Emin, machiniste cintrier, nous emmène découvrir les coulisses du théâtre et le langage du métier. Depuis la passerelle, au-dessus de la scène, il actionne les décors. Les nouvelles machines allègent les manutentions. Mais attention, il ne suffit pas de surveiller derrière un écran pour que tout se passe bien.

Avec Thelma, nous découvrons l’IA là où on ne l’attend pas forcément : dans l’activité d’une VRP dans la grande distribution. Elle doit filmer et refilmer les linéaires pour « apprendre » à la machine à reconnaître les produits. Au fil de son récit « Le PC avait été un changement, l’IPad a été une rupture », nous découvrons comment ces évolutions technologiques s’inscrivent dans un flux de profonds changements organisationnels.

Vous utilisez des technologies numériques dans votre activité?
Pourquoi ne ferions-nous pas ensemble le récit de votre travail ?
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Yannick travaille dans les bureaux de son entreprise. Entre autres activités, il achète le matériel dont ont besoin ses collègues. Cet électrotechnicien connaît bien les besoins du terrain. Homme de chantier, il s’est retrouvé dans un fauteuil roulant après un accident de la route. Son entreprise lui a aménagé un poste dans les bureaux, ses collègues se sont habitués. Il le raconte dans son récit « C’est moi qui ai fait le premier pas ».

Christophe est conseiller en insertion professionnelle. Il se démène entre les situations dramatiques des bénéficiaires et les injonctions conjuguées des services sociaux et du service public de l’emploi : « Leurs dossiers à la noix, je m’en tape, je ne vais quand même pas passer ma vie à les comptabiliser, avec toutes ces situations pourries que je dois traiter j’ai quand même autre chose à faire ! Alors oui, je fais durer des suivis, des fois je devrais virer des gens, je les garde, c’est tout quoi ! Je ne suis pas une machine. Très clairement mon parti pris c’est celui-là. Parce que j’ai plus de quinze ans de boutique et que je suis agent public. C’est ma seule marge de manœuvre, c’est ma seule manière pour tenir le choc. » Lire son récit.

Depuis deux ans, nous avons entrepris d’explorer à Saint-Nazaire les liens entre Travail et Territoire. Une trentaine de récits de travail sont en ligne sur notre site. Aujourd’huile Centre de Culture Populaire (CCP) de Saint-Nazaire engage un projet sur ce thème, financé notamment par la DRAC des Pays de la Loire. Ce projet nous enthousiasme : donner à voir, comprendre et discuter le travail, mettre en évidence les rapports que le travail entretient avec son environnement géographique, historique, socioculturel. Au programme : collecter de nouveaux récits, mettre le travail en voix, en images, en musique – et en débat – dans le territoire de Saint-Nazaire.Lire la suite

Retour sur le livre d’Alain Alphon-Layre avec l’amphi débat organisé par l’UODC, l’Université Ouverte Des Compétences. Pour un compte-rendu et pour une recension détaillée du livre (établie par la revue Métis Europe), c’est ici.

Pour les passeurs d’histoires (vraies) de travail que sont les compagnons de Pourquoi se lever le matin !, cet article «À l’heure de la transition, la force du récit et le besoin de relation », par Jean-Marie Charpentier, éclaire les enjeux pour le travail, pour les travailleurs, et plus largement pour les citoyens que nous sommes. Révélant des événements, des situations, des protagonistes, le récit s’appuie sur des faits. Dans « Pour les faits », Géraldine Muhlmann nous livre un plaidoyer pour le récit dans notre société faite de discours. Voir ici notre note de lecture. L’auteure a reçu, pour cet ouvrage, le prix 2024 de l’AFCI, l’Association Française pour la Communication Interne.

C’était le 5 novembre dernier, au siège de la CGT. Nous y étions.

Simon Cottin-Marx et Baptiste Mylondo ont enquêté auprès d’univers se revendiquant de l’économie sociale et solidaire (ESS). Si « vivre sans patron » demeure une visée, notamment après les questionnements sur l’organisation et le sens du travail en aval de la crise sanitaire, comment la pérenniser ? Voir ici notre note de lecture

Cet article de la Revue Cadres de la CFDT, consacrée au « droit de bricoler ». François y poursuit la réflexion engagée pour le livre « le travail à l’épreuve de la pandémie ». Lire la suite

Retrouvez, ici, les nouvelles des mois précédents


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