Les dernières nouvelles de la Compagnie – mai 2025


« Fête du Travail », ce n’est pas du tout « Journée internationale pour les droits des travailleuses et des travailleurs ». Ces mots sont déjà habités. À lire et à discuter, ici.

9 mots du travail mis en discussion en avril

  • Argent : tout ça pour quoi ?
  • Bonne année : les voeux aux salariés, une cérémonie millimétrée. Rebonds : tentatives pour faire bref, sans langue de bois, pour sous-traiter à une IA. Un exercice pas si anodin. Les voeux d’un Président poète
  • Cadre : une fiction pas si fictionnelle. Rebond : déserteur
  • Collaborateur : inclusif ou piégé ? Un mot qui gomme les différences de statut au travail
  • Indicateurs : des objets qui prolifèrent. Rebond : de l’indicateur au critère
  • KPI : se prononce « KaPiHaï », pour Indicateur Clé de Performance. Rebond : du « KaPiHaï » au « KaPiAïe »
  • Manager : un mot rare dans les récits de travail. Rebond : encadrement de proximité, entre marteau et enclume
  • Perruque : l’activité clandestine bien entendu, pas le postiche capillaire
  • Recruter, rebond : « Quand l’IA s’en mêle »

Elena, greffière dans un Conseil de Prud’hommes, explique dans son récit de travail combien « Un handicap invisible, cela complique le quotidien« . Nous reviendrons sur cette question avec deux autres récits de travail, à paraître, celui d’Alexis, informaticien dans une SS2I, atteint de bipolarité, et celui de Laurent, électricien à l’éclairage public de Saint-Nazaire.

De son côté, Marina, praticienne de massages bien-être ne peut pas cacher son handicap. Aveugle, elle a développé une pratique professionnelle d’écoute et de respect peu compatible avec les organisations dans lesquelles elle a travaillé. Alors, elle s’est mise à son compte. Elle le raconte dans son récit « Les petites mains de Marina« 

« Manœuvrer une masse de plusieurs tonnes réclame beaucoup d’énergie et de concentration », explique Kevin dans son récit de travail d’opérateur chez un sous-traitant dans l’industrie du bassin nazairien.
“ Ce que nous voyons, c’est qu’ils sont toujours présents avec leur bonne humeur ” se réjouit Dominique, intervenant en alphabétisation auprès des migrants.
Jérémy, opérateur industriel sur un site industriel nous emmène avec lui entre l’estuaire et les torchères.

Retrouvez, ici, les livraisons précédentes de nos dernières nouvelles


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