Pour les passeurs d’histoires (vraies) de travail que sont les compagnons de Pourquoi se lever le matin, le dernier article de l’ami Jean-Marie éclaire les enjeux pour le travail, pour les travailleurs, et plus largement pour les citoyens que nous sommes.
Pour preuve, en voici quelques extraits
Quand les salariés parlent de leur travail, quand des récits révèlent les « mondes sociaux » du travail, c’est en fait le travail qui parle. Et c’est ce dont on a besoin dans le moment présent.
C’est une part du travail réel et du rôle des acteurs que l’on peut révéler, mettre au jour grâce au récit. Or, il fait défaut. Le manque de récit dans le travail et l’entreprise rejoint d’ailleurs un manque que l’on constate plus largement dans la société, dans le champ politique.
Le récit s’appuie sur l’enquête, l’entretien, la parole donnée aux acteurs. Il faut pouvoir sentir comment les choses se mettent en place, comment un métier se déploie, s’organise. Pas de récit sans enquête, sans attention aux faits, sans « passeurs du réel ». Le récit raconte ce qui peut être dit et fait dans un groupe ou un collectif. Il a une force de légitimation des acteurs, en l’occurrence des salariés quand il s’agit du travail.
Cet article de Jean-Marie est à paraître dans le n°500 de la revue Cadres CFDT en avril 2024. On peut le lire en avant-première sur son blog.