Travailler à Saint-Nazaire et alentour

Il se passe à Saint-Nazaire ce pour quoi nous avons créé la Compagnie « Pourquoi se lever le matin! » : donner la parole au travail, par sa mise en récit, et partager ces textes. Au départ, écrire quelques récits, avec un fin connaisseur du territoire. Puis, rencontrer des adhérents du Centre de Culture Populaire, autour des textes. Ensuite, cela s’enchaîne comme une boule de neige. Des lecture publiques dans des bars, à la bibliothèque ou à la librairie, avec les adhérents d’une section syndicale, à la fête du 1er mai.. De nouveaux volontaires se présentent pour raconter leur travail, pour collecter des récits… Une histoire à lire ici
« Il y a quelque chose de troublant à aller chercher au fond de soi- même, sous le feu des questions, des raisons qu’on ignore, et qui nous poussent à faire notre travail du mieux qu’on peut. » – Antoine (lire ici son récit)
« On va faire des lectures publiques » – Des adhérents du CCP
« Merci, c’est bien nous » – Des participants à une lecture publique
À Saint-Nazaire, d’autres lectures sont programmées,
un livre est en préparation, l’aventure se poursuit.
Pourquoi pas ailleurs, dans un autre territoire, dans une profession, dans une entreprise ?
Trois artisans nazairiens racontent leur travail

Ils racontent leur métier, leurs savoir-faire, leurs relations avec les clients, les difficultés qu’ils rencontrent et la manière dont ils les surmontent. Ils racontent surtout le plaisir qu’ils prennent à faire leur travail
« Je mouds, je concasse moi-même les produits secs. Et puis, il y a le contact physique avec la matière. Toucher, palper, ça compte ! » Denis artisan-pâtissier
Prendre du plaisir dans son métier, c’est le plus important, pour Nicolas, artisan- horloger
Tatoueuse : un métier-passion, explique Iza.
À noter : les paroles de ces trois artisans ont été recueillies par des élèves du lycée expérimental de Saint-Nazaire, ou par un adhérent du Centre de Culture Populaire. Pierre les a aidée à les mettre en récits.
Un récit à lire avant votre prochaine coupe de cheveux

« De la main droite, je tire la mèche avec le peigne. Je la tire, je la dresse, je la remonte, je l’attrape avec la main gauche, et avec la droite je coupe au raz des doigts. Voilà, c’est ça. Le peigne et les ciseaux dans la même main, c’est bien ça le geste, maintenant je le fais sans y penser. Et je recommence. Tac tac, tac tac, tac tac. Ça a l’air simple, mais il faut tenir le rythme » . Lire la suite ici.
Au salon de coiffure, elle a travaillé en vitrine, utilisé et vendu des marques de produits toxiques. Alors, elle devenue coiffeuse à domicile et c’est elle qui choisit ses clients.
Travail & handicap : le récit d’Alexis, technicien
dans une Société de Service en Informatique
« …Je ne parle pas beaucoup de mon handicap parce qu’il peut passer à peu près inaperçu dans les moments où je vais bien. Je suis borderline et bipolaire. Doubles maladies fluctuantes qui fonctionnent en phase. J’ai commencé à utiliser le mot handicap à partir du moment où je me suis fait soigner en clinique. Avant je craignais ce mot, qui me stigmatise et me dévalorise. Les crises borderline empêchent le contact avec les autres. Les pertes de mémoire sont l’un des symptômes. J’oublie certains de mes savoirs-faire. Le plus difficile c’est de voir ceux et celles qui se moquent de moi. C’est leur mécanisme de défense ! »
Néanmoins Alexis travaille, au service des utilisateurs des moyens informatiques. Il explique comment il y parvient, ou pas, selon l’entreprise où il intervient.
Un récit à lire ici
Étudier la faisabilité d’une solution « IA »

Christophe, étudiant de master 2 en IA a fait son stage de fin d’études dans une entreprise de l’aéronautique. Il s’agissait d’étudier la faisabilité d’une solution IA pour un diagnostic rapide, et fiable, des signaux que les avions émettent pendant leur vol. Il a du se familiariser avec le langage du métier et avec les réactions face à l’IA, entre managers séduits et ingénieurs dubitatifs. Lire ici son récit
Un mot du travail : Retour de congés
Fin août, il a fallu y retourner, c’est ce qu’on appelle « le retour de congés », depuis près d’un siècle, des premiers congés payés à aujourd’hui. À lire ici.
La prochaine fois, nous vous parlerons d’un grand classique des mots du travail : le temps. Celui qui fabrique le « travail pressé », un ouvrage qui se prononce pour une écologie des temps du travail (voir ici)
Lecture : « À mots ouverts – Tout ce que je veux vous dire sur mon métier, la communication interne »

Dans le but de mettre au jour et en même temps de comprendre l’évolution de la communication interne et de ceux et celles qui en font leur métier, l’Afci (Association française de communication interne) a impulsé un atelier nommé Récits de métier. Son objectif était clair, sa méthode simple. Il s’agissait d’entrer dans le métier et de révéler ce que signifie travailler en communication interne dans les organisations. Lire la suite…
La méthode mise en œuvre par l’Afci est celle qu’a forgée la Compagnie Pourquoi se lever le matin ! Un membre de la Compagnie, Jacques, faisait partie de l’atelier de l’Afci. C’est lui qui a transmis la méthode de recueil des entretiens et de leur mise en récit.
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