Les dernières nouvelles de la Compagnie – septembre 2023

C’est la rentrée !

20€ – frais d’envoi offerts par la Compagnie

Septembre 2023, nous avons presque oublié les seize semaines de confinement de 2020, l’actualité de la rentrée des classes 2023 est celle de la canicule tardive et du Pacte enseignant. Dans cette actualité, nous n’en saurons pas davantage sur ce qu’est le travail consistant à enseigner et à étudier, à l’école, dans le secondaire ou à l’université. Martine nous propose de revisiter quelques récits de ce travail de profs et d’élèves.
Septembre 2023, il y a aussi des rentrées qui n’auraient pas dû avoir lieu : les « faux-départs » de ceux qui sont tombés sous le coup de la réforme des retraites ; ils doivent y retourner. A écouter en podcast sur France Culture avec l’émission « les pieds sur terre ».
Septembre 2023, c’est la rentrée de la Compagnie Pourquoi se lever le matin ! avec « Le travail à l’épreuve de la pandémie – scénarios pour demain », tout frais sorti de l’imprimerie, un livre écrit par François à partir de 55 récits de travail que nous avons réalisés entre mars 2020 et juin 2022. Découvrir et commander l’ouvrage.

La rentrée, c’était aussi l’Université de l’APSE, du 13 au 15 septembre, où Christine, François et Olivier ont animé un atelier « Les mots du travail, de la cacophonie à la polyphonie ». Première expérience de notre nouveau chantier « Les mots du travail », dont nous vous reparlerons très vite.

Décidé en juin lors de notre séminaire, un livre fabriqué vite et bien : « Les artisans de Salers se racontent ».
15 récits de travail avec les photos des artisans à leur ouvrage. Un livre à découvrir et commander en ligne. (7€ – frais d’envoi offerts par la Compagnie)

La CPAM de Loire-Atlantique

« Quand on est entendu, on peut accepter qu’une réponse soit différée » : c’est le titre du récit de son travail par Virginie, agent d’accueil à la CPAM. Un récit à lire et relire pour enfin se débarrasser de l’image d’Épinal des « employés de la sécu ».
Pour Antoine, régisseur général à la Mairie « Il n’y a pas de petite manifestation culturelle. Le régisseur général que je suis […] sait qu’il y aura beaucoup de travail pour régler ce qui ne se voit pas derrière le moindre projet d’expo ou de spectacle. À côté de ce qui sera exposé à la lumière et aux regards, il y a toujours eu quelque chose que les organisateurs n’avaient pas prévu. Je suis du côté de la partie immergée de l’iceberg« . 
Émilien à créé son entreprise de rénovation immobilière, « Sur un territoire caractérisé par une grande diversité sociale et économique et une grande diversité de besoins. À La Baule, on n’a pas la même clientèle qu’à Saint-Nazaire, Montoir, Donges ou même Pontchâteau. […] Tout ne se passe pas toujours comme prévu […] Il faut trouver un terrain d’entente. »
« Quand ils rentrent dans le bâtiment, les gens n’en reviennent pas » nous dit Patrice. Il est technicien dans l’aéronautique : « […] il faut parfois reprendre une pièce. C’est en cela que consiste précisément le métier d’ajusteur. En cas de souci, je me rends donc sur la chaîne de montage pour étudier avec les opérateurs la solution à mettre en œuvre. Tout cela se fait dans un esprit de collaboration. Un poste de travail, c’est une équipe dont tous les membres sont dépendants les uns des autres. »
Pour Jean-Paul, consignataire « Le port, c’est un monde dans lequel je me sens exister. […] À l’image des navires, le port est un univers social un peu spécial avec ses codes, ses règles informelles, un taux de syndicalisation élevé, où chacun a sa place mais où le « tu » s’impose. À nous de nous adapter aux différents métiers qui ont tous leur spécificité. Il y a les lamaneurs qui manipulent de lourdes aussières pour amarrer les navires et les sécuriser à quai ; les dockers qui chargent et déchargent… ».


Un fil conducteur se dessine de plus en plus clairement sur les liens entre le territoire et le travail. Notamment dans les correspondances étonnantes entre la Saint Nazaire d’aujourd’hui et celle de 1967, révélée dans un documentaire inédit (censuré à l’époque), sauvé par son réalisateur et disponible sur le site internet de « Là bas si j’y suis », à retrouver dans « Quand l’histoire de Saint-Nazaire, ville ouvrière, éclaire son présent ».

De la lecture encore avec « Soigner », le manifeste pour une reconquête de l’hôpital public et du soin que l’éditeur C&F éditions propose aujourd’hui en versions epub et pdf, à prix libre sur son site (gratuit + une éventuelle contribution pour C&F éditions si vous le souhaitez). L’occasion de lire ce manifeste, de découvrir son glossaire critique de 40 termes expliqués et commentés et de retrouver des récits de travail que la Compagnie Pourquoi se lever le matin avait réalisés avec les Ateliers pour la refondation du service public hospitalier


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